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Climat, Superficie du Territoire

Notre commune jouit d’un climat tempéré

Jusqu'en l'année 1854, la superficie de la  commune de Fenioux était de 3702 hectares 28.

Autrefois la commune au lieu d’être limitée au sud-est par le ruisseau de Pamplie, s’étendait jusqu'à l’Autize et comprenait la Rainerie, le Petit-Bois-Loudun, Puy-Chenin, la Terrassonnière et le moulin de Daviet ; un arrêté a réuni en 1854 toute cette partie comprise entre les deux rivières précitées et le chemin qui passe au Grand-Bois-Loudun en réunissant les deux cours d’eau à la commune de Xaintray.

Actuellement la superficie de la commune est de 3302 hectares environ.

 

Géographie  Economique

 

La population actuelle de Fenioux est essentiellement agricole c'est-à-dire qu’il n’y a pas d’industrie dans le vrai sens du mot.

Autrefois il y avait dans la localité beaucoup de tisserands ouvriers fabriquant avec des métiers très rudimentaires, la grosse toile dont le fil était tiré du chanvre, préparé et filé par les ménagères avec la quenouille et le fuseau, et ensuite avec la petite mécanique appelée rouet.

Il existe dans la commune trois familles exerçant la profession de meunier. L’un d’eux, Mr Cartier Célestin, possède un matériel pour le battage des grains.

Ces moulins sans être ce qu'on nomme de vraies minoteries sont très bien montés et outillés, font comme farine de beau et bon travail dont usent dans une assez forte mesure nos deux boulangeries locales.

En parlant de l'industrie des meuniers, je dois dire que la localité compte un boulanger et une société de Panification dont le travail et les affaires sont prospères.

Actuellement et même depuis un certain long temp, tout le monde ici, pauvres comme riches mangent du beau et bon pain de froment, fabrication des cultivateurs eux-mêmes ou de celle des boulangeries. Quelle différence d’avec le pain bis composé d’un peu de farine de seigle, d’orge ou de baillarge même y mêlait-on souvent de la farine de blé noir ou de la fleur de pomme de terre, mixture qu’étaient réduits à manger nos malheureuses populations d’il y a à peine un siècle c'est-à-dire avant le défrichement des terres sur une grande échelle et l’intelligente mise en culture de nos terres gâtinaises.

A propos de mise en culture, elle est forcément beaucoup plus intensive que jadis ou la majeur partie des terrains, aujourd’hui cultivés, étaient  couverts de genets, ajoncs, ronces et grandes fougères etc … etc …

Le peu de terrains à l’état de prairie ne donnait alors que peu de foin de mauvaise qualité, aussi le bétail qui le consommait était-il d'aspect et d'état aussi maigre que celui de nos bons et intelligents cultivateurs d’aujourd’hui est bon, gras et fait plaisir à voir.

Inutile de dire "tout le monde le sait aujourd'hui par expérience" que ces heureuses transformations dans la mise en culture des terres sont le fruit de l’emploi judicieux des engrais naturels et chimiques de toutes sortes.
Ainsi la mise en pratique de tous les nouveaux instruments agricoles, sous l’intelligente direction de nos bons cultivateurs qui ont bien vite compris qu’il fallait délaisser de bon cœur la vieille grand-mère Routine pour marcher avec le jeune progrès, représenté par les belles et avantageuses machines agricoles telles que faucheuses, faneuses, râteleuses, moissonneuses-lieuses et bateuses vaneuses, monte-paille etc.. etc.. toutes choses dont l’application à la culture a mis l’aisance et le bien être chez nos laborieuses et intelligentes populations gatinaises;

car c’est bien en effet sur les confins du sud-sud-ouest de notre commune limitée par celles de Xaintray, Béceleuf et Ardin, que nous laissons le terrain de plaine à base de calcaire, pour le notre qui est schisteux ou argilo-schisteux ainsi que nous l’avons dit sommairement d’autre part.

Disons à présent que les principales productions de notre commune sont le froment, l’avoine, le blé noir.

Comme plantes (légumineuses) on cultive beaucoup la pomme de terre, tubercule qui en même temps qu’il entre dans l’alimentation humaine, sert beaucoup pour l’engraissement de la race porcine.

On fait aussi beaucoup de betteraves pour l’alimentation des bêtes à cornes, ainsi que de grandes quantités de choux dont le cueillage des feuilles, et le pied entier à la fin, sont une énorme ressource pour la nourriture et le bon entretien du bétail.

L’élevage des bêtes à cornes ou race bovine, telles que bœufs, vaches, veaux d’un an et de deux ans dont l’emploi pour les travaux culturaux, et l’engraissement pour la boucherie, sont l’objet de transactions importantes.

L’élevage et l’engraissement de la race porcine donne aussi de beaux bénéfices. Quant à l’élevage et l'emploi du cheval, il ne sert guère pour le travail de culture qui est presque  exclusivement réservé à nos si beaux et si bons bœufs gatinais.

Toutefois quelques chevaux  sont choisis par les commissions de remonte et le reste sert à l’usage personnel des agriculteurs pour le transport de leurs produits de denrées aux foires et marchés des environs.

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