retour sommaire

Lexique du tome  1er

   

Nous avons cru bon d’ajouter un petit lexique fort incomplet sans doute, mais qui néanmoins rendra plus compréhensibles certaines expressions anciennes contenues dans ce travail. Ces mots seront suivis d’un numéro d’ordre, sorte d’astérisque qui correspond au même numéro du lexique.

(N° 1)    Etymologie -  Science qui s’occupe de l’origine des mots.

(N° 2)   Longitude -  Distance d’un lieu à un méridien convenu. On appelle méridien un grand cercle qui passe par les deux pôles et divise le globe terrestre en deux hémisphères

(N° 3)   Hydrographie -  Description des cours d’eau.

(N° 4)  Epoque préhistorique - Epoque qui a précédé celle où  on a commencé à écrire l’histoire des âges.

(N° 5)  Epoque Gallo-romaine - Epoque du temps des Gaulois et des Romains

(N° 6)  Silex - Sorte de caillou, de pierre très dure, laquelle en se cassant par morceaux formaient des facettes lisses. Avec cette pierre les peuplades des premiers âges se confectionnaient par des procédés très rudimentaires toutes sortes d’outils et d’instruments tranchants qui  leur remplaçaient ceux de fer et d’acier dont l’usage est si général de nos jours. La pierre de silex dont le frottement contre un corps dur produit une étincelle servait  jadis à faire prendre feu à la poudre des anciens fusils, dits : fusils à pierre.

(N° 7)   Urne funéraire - Vase où  les anciens renfermaient les cendres de leurs morts ou bien encore dans lesquelles urnes ils mettaient soit du charbon, des parfums.

(N° 8)  Relief - Ouvrage de sculpture releevé en bosse, c’est l’opposé du creux.

N° 9)  Limitrophe -  Qui est sur les limites.

(N° 10)  Archiprêtré - On nommait ainsi la réunion d’un nombre de paroisses dont, pour le spirituel, relevaient  les prêtres des paroisses formant cette agglomération ecclésiastique.

(N° 11)  Pouillé :  Etat général des bénéfices ecclésiastiques d’une province.

(N° 12) Chapellenie - Propriété formant bénéfice d’une chapelle ou de son titulaire.

(N° 13)  Chapelle d’ écart - Chapelle en dehors de l’église paroissiale, et située soit dans un village, dans un château, et où un curé ou aumônier est autorisé à y célébrer la messe.

(N° 14)  Prieuré - Communauté religieuse sous l’autorité d’un directeur nommé Prieur. Peut encore se dire d’un curé de paroisse que l’on a vu souvent prendre le titre de prieur en apposant leur signature au bas d’un acte de mariage, baptême ou décès. Quelques uns de ces prieurs, surtout ceux qui étaient à la tête d'un important prieuré, tel que par exemple celui de Parthenay-le-Vieux avaient même le droit de Justice et d’administration civile sur une ou plusieurs paroisses.

(N° 15)  Nef -  Partie d’un édifice, principalement une église, allant du portail d’entrée au chœur.                                      

(N° 16)   Transept -  Galerie transversale, qui, dans une église, forme la croix avec la nef.

(N° 17)   Chapiteau - Partie qui fait saillie au-dessus d’un fut de colonne.

(N° 18)   Arceaux - Arcs de voûte.

(N° 19)   Coupole - L’intérieur, la partie concave d’un dôme, le dôme lui-même.

(N° 20)   Octogonal - Qui a huit cotés : huit pans égaux.

(N° 21)   Pyramidal - Polygone quelconque et dont les faces latérales en forme de triangle se réunissent en un même point appelé sommet de la pyramide.

(N° 22)   Abside :  Arceaux de la voûte.

(N° 23)   Epoque Renaissance :  Nom qu’on donne en architecture à certains monuments. Ainsi ce monument est du style Renaissance, tout comme longtemps avant on disait : cette église, ce monument sont du style roman.

(N° 24)   Cour du scel   -  Grand cachet ou sceau. Empreinte employée sur un acte authentique. Ainsi on disait souvent sur les actes notariés passés dans les localités de la région : Sous le sceau de la Cour à Secondigny en Gâtine.

(N° 25)   Suzerain - Moyens seigneurs terriens ayant la domination d’autres plus petits seigneurs.

(N° 26)   Vassal - Sujet tributaire d’un plus ou moins important Seigneur.

(N° 27)   Adveu ou Aveu : Acte notarié (quand possible ) par lequel le petit  tenancier ou vassal déclarait reconnaître (avec beaucoup de détails) la totalité et dénombrement des biens qu’il détenait de son seigneur et maître absolu et cela moyennant les redevances de toutes sortes convenues entre eux.

(N° 28)  Fiefs -  Domaine noble qu’un vassal  tenait d’un seigneur, à charge de lui fournir et servir certaines redevances.

(N° 29)   Abbaye, Monastère -  Congrégations religieuses gouvernés par un abbé ou une abbesse.

(N° 30)   Hommages -  Devoir que le vassal était tenu de rendre au seigneur dont son fief relevait.

(N° 31)   Seigneur -  C’était le propriétaire qui possédait et jouissait de l’héritage féodal et aussi de la rente foncière que devait lui payer et rendre le petit vassal

(N° 32)   Gentilhomme -  Homme de race noble, bien élevé, de bonne compagnie, de gentilles manières. On disait : Gentilshomme de la chambre du roi.

(N° 33)  Chevalier -  Du temps de la féodalité, les rois avaient institué  plusieurs grades, titres honorifiques en même temps que lucratifs et par lesquels ils voulaient reconnaître les services rendus. Certains étaient faits chevaliers, d’autres escuyers. A certains chevaliers appartenait le privilège de porter Harnois doré en tous états et habits tant à cheval qu’a pied. Anciennement on faisait un  chevalier en lui donnant l’accolade à l’issue ou avant la bataille. On le frappait encore d’une épée sur le dos ou sur l’épaule, on lui faisait chausser des éperons et ceindre une ceinture et son épée.

(N° 34)  Ecuyer  - C’était le gentilhomme qui accompagnait à la guerre un chevalier. Le grade d’écuyer était inférieur à celui de chevalier. Cependant que le plus ou moins grand nombre de seigneurs prenaient volontiers les deux titres en même temps

(N° 36)  Comte  -  Dignitaire de troisième ordre dans la noblesse. La couronne de Comte est ordinairement surmontée de huit petites boules rondes.

(N° 37)  Biens Nationaux  -  Biens des nobles émigrés vendus au profit de la Nation lors de la Révolution Française de 1789 à 1793.

(N° 38)   Quadrilatère  -  En géométrie c’est une figure à 4 cotés.

(N° 39)  Foi et Hommage   -  Consistait en la promesse de fidélité que le vassal devait au seigneur féodal, accompagnée de certaines formalités telles que : hommage plain ou plein. Hommage Lige etc.. etc..

(N° 40)  Plet ou plaid et cheval de service  -  Cheval de service que le vassal fait tenir à la disposition du seigneur à chaque fois qu’il plait à ce dernier d’ en faire la demande.

(N° 41)  Juridiction basse  -  C’est la basse justice qui appartenait au seigneur foncier à cause de sa seigneurie à laquelle il est du le devoir du cens et autres etc..

(N° 42)  Cens  -  Redevances en argent, en récoltes, denrées, etc.. au seigneur pour jouissance des biens fonds, dont le vassal était tributaire.

(N° 43)  Haute justice -  Droit de justice plus étendue et attribuée à un plus puissant seigneur. Définir ces attributions, dont quelques unes étaient abusives, serait trop long.

(N° 45)   Registres ou Cahiers Paroissiaux :  C’étaient, avant la révolution, les registres ou états des naissances, mariages et décès, tenus par les curés des paroisses.

(N° 46)   Maîtres Chirurgiens  -  Ce devait être, il me semble,  pour nos campagnes dans ce temps là, des gens n’ayant qu’une petite instruction élémentaire, sans aucune science médicale, sorte d’empiriques ou traiteurs pour hommes et animaux, mais sans aucun diplôme universitaire.

(N° 47)  Denier  -  Ancienne monnaie française,douzième partie du sou. Cette monnaie n’est plus en usage depuis longtemps.                                                      

(N° 48)  Issues - Servitudes, sorties, passages à l’usage de bâtiments plus importants.

(N° 49)  Moulins et fours banaux -  Moulins à moudre le grain et fours à cuire le pain du pauvre peuple. Ils étaient la propriété du grand seigneur. Tout petit vassal ou roturier  était tenu d’aller à ces moulins et fours du seigneur, moudre son grain et cuire son pain mais en payant naturellement une redevance plus ou moins forte et il lui était défendu de se soustraire à cette obligation. Plus tard cependant il devint possible d’acheter du seigneur le droit de bâtir un four chez soi. Les traces encore visibles de deux petites ouvertures de four se trouvent chez M. Mme. Baraton et Parthenay et Mr  Godillon  à la Corne. Ce sont peut être deux de ces fours autorisés.

(N° 50)  Huissier royal  -  Huissier en fonction sous la royauté.

(N° 51)  Fourche de biau  -  Ouvrier faneur tenu à redevances, de une ou plusieurs journées de faneur par biau temps.

(N° 53)  Hommage lige  -  C’est l’hommage plein, proche et ample qui est différent de l’hommage simple. Il y avait autrefois dit-on deux hommages liges. Le premier par lequel le vassal s’obligeait à servir son seigneur contre tous, même contre le souverain et le second par lequel le vassal s’obligeait à servir son seigneur contre tous à l’ exception néanmoins des autres seigneurs dont il était auparavant l’homme lige.

(N° 54)  Rachapt ou rachat  -  C’est le profit du fief dû au seigneur féodal, lequel pour icelui, prend les revenus de la chose hommagée pour un an.

(N° 55)  Pont-levis -  Pont mobile établi sur une pièce d’eau. Ordinairement sur une douve entourant un château-fort. Ce pont qui servait d’accès au château se relevait et s’abaissait à volonté au moyen d’une chaîne et d’un treuil formant poulie.

(N° 56)  Meurtrière  -  Petite ouverture très étroite extérieurement  aménagée dans un mur et par laquelle  on pouvait passer l’ extrémité  d’un engin, d'une arme de l’époque, destinée de l’intérieur à repousser un assaillant sans grand risque. On trouvait l’utilité des meurtrières à l’époque des châteaux féodaux.

(N° 57)   Chapelle funéraire  -  Eglise ou chapelle où on faisaient des inhumations.

(N° 58)   Conjoint  -  Signifiait et signifie encore unis par les liens du mariage.

(N° 59)   Chanfrein  -  Petite surface que l’on forme en abattant l’arête d’une pierre ou d’une pièce de bois.

                                                                                                                                                                                       page suivante