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La maison de la Bernardière

 

Elle n’avait rien de seigneurial.  Elle était cependant à plusieurs étages (actuellement un seul), un escalier tournant en pierres de taille donne accès à ce 1er. Il y a 30 marches et 2 paliers.

En bas nous avons remarqué un pilier en bois sculpté et une porte à deux battants destinée à fermer la cage de cette escalier. Cette porte est pleine dans sa partie inférieure et à claire-voie dans sa partie supérieure. Une fenêtre (dont croquis ci-contre) ouvre sur la cage d’escalier.

La pièce la plus intéressante est au premier. Elle est plafonnée suivant un système du temps. Entre les solives assez rapprochées on jetait une sorte d’argile mélangée à de la filasse, et on poussait par dessus une couche de chaux. Dans cette pièce existe une cheminée à écusson assez bien conservé (voir croquis). Le fond est constitué par des briques posées par rang inclinés et de façon alternante. Sur l’une des briques formant le foyer, nous avons relevé la date 1791. Peut-être la date de la fabrication de la tuile, ou celle d'une restauration de la maison, mais plutôt celle d’une restauration, car après sur la pierre de dessus d’une fenêtre, on voit également la date de 1791 accompagnée des initiales I R .

La chambre est fermée par une porte pleine, en chêne, et parfaitement sculptée. Les motifs de la décoration sont des entrelacs.

Un mur divise la cour actuelle en deux parties.

Cette ancienne grosse ferme en fait à présent deux petites qui sont la propriété de deux frères Parthenay ayant jadis habité la Saumorière .

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