La famille Florisson
A la Pouge habitait la famille Florisson. Elle était une des plus importantes et des plus considérées de Fenioux. Deux Florisson furent notaires.
En outre plusieurs prenaient les titres de : sieur de Lambert, sieur de Petit Pré, sieur de la Pouge, sieur de la Limouzinière, sieur de la Barre et enfin sieur de Baulieu (hors Fenioux ).
Les Florisson hommes et femmes étaient souvent pris comme témoins aux actes des registres paroissiaux.
La première trace remonte au 25 Mai 1666 ou Nicolas Florisson, G. Florisson et N. Florisson signent l’acte de mariage de Mathurin Thébault avec Jeanne Crochon.
Nicolas Florisson meurt le 1er Juin 1668. Il est inhumé le 2 dans l’église St Pierre-de-Fenioux.
Le 26 Novembre 1668, Pierre Florisson, fils de Nicolas et Marguerite de la Fontaine de Coulonges-les-Royaux, âgée de 16 ans, ont épousé au dit Coulonges-les-Royaux, du consentement de leurs parents et amis. Les deux époux semblent ne pas avoir eu d’enfant. Ils meurent tous deux en 1679, Pierre Florisson le 29 Juin âgé de 35 ans et Marguerite de la Fontaine le 10 Xbre âgée de 27 ans . Tous les deux sont inhumés dans l'église de Fenioux.
Un autre fils de Nicolas Florisson, ayant nom Nicolas lui aussi, épouse Jeanne Chevallereau. Ils ont pour enfants : Nicolas né le 14 Février 1676, mort à l’âge de 6 ans, Jeanne née le 29 Mars 1679, laquelle meurt le 14 mai de la même année et enfin Elisabeth-Jeanne née le 1er Septembre 1680. Ce Nicolas Florisson, sieur de Lambert, meurt le 10 Mai 1688. Il est inhumé dans l’église de Fenioux ainsi que sa femme Jeanne Chevallereau, décédée le 5 mai 1702.
En 1686 un Jean Florisson était sieur de Petit-Pré.
En 1698, le 9 avril, sa fille Françoise Florisson âgée de 17 ans meurt et est inhumée dans l’église de ce lieu.
Jean Florisson était encore sieur de Petit-Pré en 1704. Il perd sa femme, dame Françoise Chevallereau, âgée de 55 ans, le 10 Mai 1701 et dont il avait un fils, Guillaume.
En 1668 un Jean Florisson était sieur de la Pouge.
En 1700 un Adrien Florisson était sieur de la Limouzinière. Il meurt le 21 Mai 1707 et est inhumé dans l’église en présence de Jean, Pierre, Guillaume et Françoise Florisson ses enfants et J. Nicolas son neveu.
En 1700 Nicolas Florisson était sieur de la Barre.
En 1705 un Andriau Florisson était procureur fiscal au siège de Parthenay.
En 1707 un Florisson était sieur de Beaulieu (Quel Beaulieu ?).
Ce Florisson dont le prénom était Guillaume avait épousé demoiselle Marie Rimbault dont il avait un fils, Guillaume, baptisé le 3 Août 1707, et dont le parrain fut Mr Simon Rimbault maître chirurgien, et la marraine demoiselle Françoise Florisson.
Le 22 Janvier 1721, Marie Rimbault mourait et était inhumée dan l’église de Fenioux.
Le 21 Novembre 1722 mourait également Françoise Florisson âgée de 30 ans.
En 1737 un Guillaume Florisson était notaire royal. Il perd cette année là son fils âgé de trois jours et sa femme Marie-Jeanne Charrier, le 2 Février, âgée de 25 ans.
Le 26 Avril 1751, Guillaume Florisson, notaire royal à Fenioux, suivant sa lettre datée de ce jour, adressée à Mr Caquineau prêtre vicaire de Fenioux, a un fils naturel nommé Jean-Guillaume, de Perrine Bonnet. L’acte porte en marge cette mention "légitimé du 15 Juin suivant par le mariage du père et de la mère".
Ce Guillaume Florisson, notaire royal, meurt le 30 Décembre 1751 âgé de 43 ans .Il est inhumé dans l’église de Fenioux.
Il était fils de Guillaume Florisson sieur de Beaulieu. Jean, fils de Perrine Bonnet et de Guillaume Florisson, épouse le 26 Octobre 1778, demoiselle Marie Frère, fille mineure de Mr Pierre Frère, fermier de la Papinaudière, et de demoiselle Jeanne Proust, ses pères et mères.
Ce Jean Guillaume Florisson était notaire public à Fenioux en 1793, et c’est probablement celui que la Chronique locale du temps, a toujours désigné comme ayant été assassiné sur le chemin de Fenioux à Coulonges au lieu dit "Coupe-Gorge" petite vallée sur la route de Fenioux à Coulonges.
D’autre part un Florisson fut membre d’un corps élu du Département des Deux-Sèvres pendant la révolution. Peut-être le même que ci-dessus.