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Le   Logis de la Vergnaye

             

Au lieudit "La Vergnée" autrefois s'écrivait " La Vergnaye", il existe une maison ancienne et d'aspect assez imposant. Une cour assez vaste fermée par un haut et large portail à plein cintre. Dans la cour se trouve le vieux puits.

A l'entrée de la maison d'habitation est une porte très large et peu haute, en haut est un écusson brisé. A l'intérieur à droite en entrant, dans une sorte de vestibule se trouve un escalier tournant en pierres et dans une grande pièce, coté ouest, sont deux fenêtres d'une forme particulière. Elles sont très peu larges et très hautes, une toute petite partie, celle supérieure est vitrée, tout le reste de l'encadrement de la croisée jusqu'au ras du sol est évidé comme dans les fenêtres ordinaires.

Dans un mur à côté du portail d'entrée de la cour, nous avons également remarqué de toutes petites ouvertures formées de deux briques de forme spéciale. Ci après peut être, suivra un petit croquis de quelques parties des bâtiments.

Parlons un peu de quelques familles et personnes qui ont possédées des terres par là et habité à laVergnée ou Vergnaye.

Dans un acte entre nos mains et daté du 16 Février 1791, il est une reconnaissance de Jean Jarriault, demeurant à la Portière, paroisse de Fenioux, lequel reconnait posséder et tenir dans le cy devant fief de la Vergnaye, appartenant à M. Charles de Racodet, chevalier de St-Louis, demeurant en la ville de Fontenay, paroisse Notre-Dame, savoir :  

« Une pièce de terre en pré, part indivise avec M. Cochon de l'Aparant (Ardin) pour chacun une moitié icelle, de grandeur de deux journaux un quart, située près le moulin de la Vergnaye, paroisse du dit Fenioux (suivent les confrontations) etc… etc... Ce pré est porté comme étant sujet au cy devant fief de la Vergnaye, à huit deniers de cens cy devant noble, dont ils reconnaissent lui en payer quatre pour leur part et portion.

L'acte se termine ainsi : Fait et passé à la Vergnaye le seize Février mil sept cent quatre vingt onze.

Signé des intéressés et des notaires : Garoteau, notaire royale , Citois, notaire royal, qui a la minute.

D'autre part nous relevons aux cahiers paroissiaux de Fenioux, que 108 ans avant cette date de 1791, une fille d'un M. Henry de Voulon, escuyer, sieur de la Vergnaye, reçoit la bénédiction nuptiale en l'eglise de Fenioux. L'acte de mariage est ainsi libellé :

Mariage de la Vergnaye

Le dix neuf Octobre 1699 ont reçu la bénédiction nuptiale, M. Antoine Racodet fils de M. François Racodet, escuyer et seigneur de la Guinemandière (Guillemaudière) et de Dame Louise  Blouin seigneur de St. Martin l' Ars, diocèse de Luçon, et de Demoiselle Suzanne Eulalie de Voulon, fille de Henry de Voulon, escuyer-seigneur de la Vergnaye, de défunte  Suzanne Arriault, de cette paroisse.

Ont été présents à ce mariage, M. François Racodet escuyer, M. Henry de Voulon escuyer, François de Blouin, escuyer seigneur du Plessis, Alexandre de Vandé escuyer, René de Voulon écuyer seigneur de Poisneuf, M. Louis Goulard chevalier, seigneur d'Arçay, M. Charles Aimé Goulard, chevalier de St. Cire, Dame Louise Blouin, Dame Jeanne Racodet, Marie de Villedon et Demoiselle Marie Caillau,  qui tous se sont signés (suivent les signatures sur l’acte) et celle du curé Reau ; Ce que ci avant cité est la preuve qu'en 1699, un M. Henry de Voulon et sa femme, habitaient la Vergnaye.

Enterrement de la Vergnaye

Le 15ème jour de Septembre 1719, a été enterré dans le cimetière de ce lieu, le corps de M. Henry de Voulon, chevalier seigneur de la Vergnaye.

Ont été présents :     Dame Suzanne de Voulon, sa fille (celle mariée en 1699), Alexandre de Vandé, Chevalier-Seigneur du Bois-Chapeleau, son cousin germain, M. François Césan de Gouvron, chevalier seigneur de l'Aubrière, M. Gabriel Raoul, chevalier seigneur des Châteliers, et plusieurs autres.

                        Signé : Vandé, L'Aubrière, Raoul

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