Longtemps
nous nous sommes demandés en quel lieu de cette commune pouvait avoir existé
une habitation appelée « La Verrière ».
Un
jour, allant en promenade avec comme compagnon de voyage et guide Mr Prudent
Chartier, propriétaire au bourg, nous avions comme but d’excursion la Borlière,
les environs du village du Fougeroux et le lieu dit « les Salles ».
Enfin
je demande à mon compagnon : savez vous quel nom on donne à ce champ ?
Moi
qui depuis plus d’un an cherchais l’endroit où avait pu exister autrefois
la maison de la Verrière, vous pensez si j’ai dit de suite que sûrement ce
devait être en cet endroit.
C’est
dans cet étroit vallon que se réunit en un tout petit ruisseau le cours
d’eau qui alimente l’étang principal de la Borlière.
Citons
maintenant quelques noms des familles qui ont habité la maison de la Verrière
:
Baptême
de la Verrière
Le
troisième jour de Juin 1722, a été baptisé Pierre, fils de Jean Vivier et de
Marie Barreau. Le parrain a été Pierre Macouin et la marraine Marie Cailler
qui ne savent signer.
Boutheron
curé de Fenioux;
Enterrement
à la Verrière
Le
24ème jour de Juin 1731, a été enterrée dans le cimetière de ce lieu, le
corps de Marie Bernaudeau âgée de 50 ans environ. Présents : Pierre
Mercier, son mari, Jacques Bernaudeau son frère, et plusieurs parents et amis
qui ne savent signer.
Boutheron
curé de Fenioux;
Après
ces constatations quittons la Borlière, la Verrière et continuons notre petite
excursion jusqu’au lieu-dit « les Salles » en passant par le
village du Fougeroux.
A
l’entrée du village, une fontaine
d’un bon débit l’hiver, mais qui tarit l’été.
Les
habitations de ce village sont pour ainsi dire situées à flan de coteau et
disposées en forme d’amphithéâtre. Toutefois celles qui sont en la partie
la plus élevée doivent être beaucoup plus salubres et plus hygiéniques que
celle en contrebas du coteau.
Dans un petit champ du Fougeroux, n° 427 du plan cadastral, a existé, très peu de temps dit mon guide, un four à tuiles. Il faut croire que le travail qui s’y faisait manquait de qualité, car l’entreprise n’eut aucune suite.