Emprunt au livre censif de la Braudière
D’autre part nous relevons sur le livre censif de la Seigneurie de la Braudière, que nous a si obligeamment prêté Monsieur Bordier, propriétaire à Mazières, les noms et demeures de quelques personnes qui habitaient différents lieux-dits du bourg de 1787 à 1793.
Tenement du bourg de Fenioux
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1, p 49
Mr Gautier prêtre, au nom et comme curé de la paroisse de Fenioux, y demeurant, maison presbytérale, doit chacun an au terme de Noël 20 deniers (47) de cens, pour raison de la maison presbytérale de Fenioux avec ses appartenances et dépendances, cours, issues (48) et jardins, le tout se tenant, et sis au bourg de Fenioux art 257 du censif de la Braudière .
Le même doit au terme de Noël 4 deniers de cens pour un jardin sis près sa cure.
2, p 50
François Braud, bordier au bourg doit ……… pour un jardin sis devant le cimetière.
3, p 51
Demoiselle Marie Françoise
Jobet de la Pagerie, fille majeure demeurant au bourg de Fenioux, et le sieur
Joseph Désiron sous inspecteur des finances du Roy à l’ile d’Oléron
doivent etc… pour un jardin sis près le cimetière.
4, p 52
Mr Charles Girard, tailleur d’habit, demeurant au bourg de Fenioux doit …… pour un jardin situé près le bourg de Fenioux. Le même doit 7 deniers de cens, et est sujet aux moulins et fours bannaux, à cause d’une maison et un jardin situés au bourg de Fenioux.
5, p 53
Ce même doit … pour maison, cour et issues au même lieu. Ce même doit encore …….pour un petit morceau de jardin autrefois en maison.
6, p 56
Le sieur René Gaufreteau marchand au bourg de Secondigny doit pour un petit jardin autrefois en grange dépendant de la borderie de la Caraque sis au bourg et paroisse de Fenioux . Ce même doit … pour 4 planches de jardin sises au même lieu.
7, p 58
Les enfants et héritiers Bonaventure Seguin demeurant chez Jacques Cantet leur curateur et fermier à la Saumorière de Fenioux, doivent pour raison d’une maison et jardin sis au bourg de Fenioux …
8, p 59
Le sieur Jean Fleau (dit Arthenay) huissier royal au bourg de Fenioux doit… pour une planche de Jardin.
p 61
Ce même doit au terme de Noël une géline (poule) de cens, pour l’ouche Moriceau sise près le cimetière de Fenioux.
p 62
Le même doit… pour un petit pré sis près le bourg et métairie de la Butaudrie.
p 63
Le même et les mineurs Boileau doivent pour leurs maisons cours et jardin et appartenances, sises au bourg devant l’église du lieu etc.
p 64
Un sieur Pierre Fleau (dit Arthenay), un frère de ce dernier sans doute, et serrurier au bourg doit pour raison de maison, jardin et dépendances sises au bourg devant l’église du lieu. Cet emplacement et maison étaient sans doute où est la maison actuelle de Mr Victor Fleau, propriétaire et ancien boulanger.
9, p 65
Demoiselle Marie Jamain fille mineure demeurant avec le sieur Joseph Laurent son père vitrie au bourg de Fenioux, doit chacun an, au terme de Noël deux fourches de biau (51) abonné à deux sols 6 deniers de cens, pour maison cour et jardin sis au bourg de Fenioux .
10, p 66
Louis Lestrigou, menuisier au bourg de Fenioux, doit un chapon et 12 sols 6 deniers, le tout de cens, pour raison de ses jardin, cours, maisons et issues, sis au bourg de Fenioux (près la Salle), art 275 du censif de la Braudière.
11, p 67
Le sieur René Gaufreteau Md au bourg de Secondigny, doit cinquante sols de cens et deux chapons pour raison de deux maison, cours et jardin, l’une desquelles maisons était autrefois la seigneurie de la Salle, et l’autre est appelée la Caraque, art 276 du censif de la Braudière .
nota : On sait où était le lieu dit "la Caraque". C’était le groupe de maisons situées le plus près du presbytère . Nous ignorons encore actuellement où était vers le bourg "la seigneurie de la Salle" à moins que ce serait dans les jardins situés derrière chez Mr Auguste Chartier où on a découvert en labourant plusieurs fondations de vieux murs.
12, p 68
Les mineurs Luc Ménard et Pierre Brossard, cordonniers au bourg de Fenioux , doivent pour une maison, cour et jardins appelés "la Bouchanderie" sis au bourg de Fenioux , art 290 du censif de la Braudière .
Où était située la Bouchanderie, nous ne le savons pas encore ? Je dis la Bouchandrie.
13, p 71
Louis Joret, boulanger au bourg de Fenioux, doit chaque an au terme de Noël, treize deniers obole de cens pour raison d’une maison
cour et jardin se tenant, sis près le four banal au bourg et paroisse de Fenioux , art 290 du censif de la Braudière .
14, p 72
La femme Catherine Cardinaud veuve René Airault aubergiste au bourg de Fenioux doit chacun an, au terme de Noël, seize deniers de cens, pour raison d’une maison où pend pour enseigne "La Croix d’Or" cour jardin et dépendances, le tout se tenant, situé au bourg de Fenioux art 281 du censif de la Braudière.
Où se trouvait située l’auberge de la Croix d’Or ?
15, p 76
Le sieur Fleau (dit Arthenay) huissier royal au bourg de Fenioux doit chacun an au terme de Noël, cinq deniers de cens pour raison d’un morceau de jardin, sis au bourg de Fenioux , près la maison du "Cheval Blanc" art 284 du censif de la Braudière .
Nous croyons que l’Auberge du Cheval Blanc est celle occupée par Mr Bonnet boulanger.
16, p 80
Le dit Mr Guillaume Florisson notaire royal au bourg de Fenioux , doit sept sols deux deniers de cens pour raison de la maison de la Corne avec ses appartenances, cours et jardins en dépendant, le tout se tenant, situé au bourg de Fenioux , art 289 du censif de la Braudière.
Ceci prouve qui
habitait la maison de la Corne à partir de 1787.
17, p 83
Mr Benjamain Joseph Guillemoteau, prêtre, au nom et comme prêtre de la paroisse de Fenioux, demeurant au dit bourg de Fenioux, doit chacun an au terme de Noël, deux deniers obole de cens, pour raison d’une maison et jardin sis au bourg de Fenioux art 291 du censif de la Braudière .
18, p. 85
Le dit sieur Gautier, prêtre, au nom et comme curé de la paroisse de Fenioux, y demeurant maison presbytérale, doit chacun an au terme de Noël, trois sols de cens pour raison d’un verger ou jardin dépendant de la cure, situé près la maison de l’aumônerie ou du vicariat, art 293 du censif de la Braudière.
Encore une preuve de plus que sur l’emplacement occupé par la petite cour-jardin de Mme Vve Bernard, se trouvait autre fois le vicariat ou Aumônerie.
19, p 88
Le sieur Jean Armand Capon marchant, demeurant au bourg de Nalié. Le sieur Philippe Capon aussi marchand, demeurant au bourg d’Aligre (allia Maran)
Et le sieur Jean Capon demeurant à St Philbert, doivent chacun an au terme de Noël, trois sols un denier obole de cens, pour raison de maison de la Caponnerie avec ses appartenances et un jardin en dépendant.
Art 296 du censif de la Braudière.
Donc le groupe de petites maisons sis au bas bourg et dont il est question d’autre part, vient du nom de ses vieux possesseurs, la famille Capon.
20, p 89
Les dix sieurs Capon doivent 15 livres et une demie de cens pour raison d’une borderie-maison appelée "la borderie de l’Etang", avec un pré et un jardin en dépendant, le tout se tenant sis au bas-bourg de Fenioux .
Art 297 du censif de la Braudière .
(nota) Le nom de cette borderie de « l’Etang » prouverait une fois de plus, s’il en était besoin, l’existence de l’Etang de Fenioux dont nous avons parlé d’autre part, et qui occupait toute la longue prairie de la Braudière, à partir du chemin de Fenioux à Xaintray.
21, p 91
Les dits sieurs Capon, Louis Godillon, métayer à la Chevallerie, paroisse de Fenioux, les héritiers Nicolas Fournier doivent solidairement au terme Noël, deux chapons, une géline, onze sols, et au temps des fenaisons, deux fourches de biau.
Serait-ce deux ouvriers faneurs munis de leurs fourches, par un beau temps ? oui
22, p 93
Le dit sieur René Gaufreteau, marchand au bourg de Secondigny, doit chacun an au terme de Noël, 3 chapons de cens pour raison de deux maisons où était autrefois la seigneurie du Bourg-Jarousson
(nota) ceci encore nous prouve l’existence jadis d’une petite seigneurie au Bourg Jarousson qui dépendait , disent des actes de 1636 et 1666, de la seigneurie de la Braudière .
22, p94
La demoiselle Marie Jamain, fille mineure demeurant avec le sieur Joseph Laurent, son père vitrié, au bourg de Fenioux, doit chacun an, au terme de Noël, deux gélines, et au temps des fenaisons une fourche de biau pour aider à faner le foin de la prairie de cette seigneurie *.
Voilà la preuve de ce qu’était la fourche de biau.
* Ceci nous prouve qu’une fourche de biau était la redevance ou devoir au seigneur, d’une journée de faneur par un biau temps.
23, p 96
Le sieur René Frère de la Pommeraye, marchand fermier au château de Dislay, près d’Ardin, doit quatre deniers de cens et une demie fourche de biau au pré du bourg, pour raison d’une écurie et jardin se tenant, sis au Bourg-Jarousson .
24, p 97
Le dit sieur René Frère de la Pommeraye, marchand fermier au château de Dislay doit chacun an au terme de Noël, une géline et une fourche de biau appréciée à 15 deniers, le tout de cens, pour raison d’une maison avec ses appartenances, cours, jardins et issues, se tenant, sis au Bourg-Jarousson, art 304 du censif de la Braudière .
25, p 100
Le dit sieur curé de Fenioux doit pour une pièce de pré d’environ trois journaux, au Bourg Jarousson, aussi un jardin contenant trois journées de bêcheur (voyez cette mesure de superficie) dépendant de Monjardin (le Jardin)
note au crayon sur une feuille volante
Il y a une vingtaine d’années, dans un village de cette commune , j’ai été le témoin avec d’autres personnes dignes de foi, de la découverte des ossements d’un bétail, bœuf, vache ou veau, lequel pour faire cesser une épidémie sévissant sur les animaux de l’étable, avait été enfoui dans le schiste du sol, dans le passage de la porte d’entrée, afin que les autres bestiaux passent dessus, et par cette action même, fussent préservés de l’épidémie ou que sort s’en fut ou ne put entrer à l’avenir. Le corps de cette tête de bétail enterrée là étant un empêchement. |